L’Indice de Masse Corporelle a été créé et utilisé la première fois par Adolphe QUETELET (savant belge, statisticien et mathématicien) qui au 19e siècle considère que le poids seul est un mauvais critère pour définir l’obésité. Il invente une formule qui permet une approche quantitative plus pertinente. Cette approche permet de manière fiable de définir un risque pour une population en fonction de l’IMC.
IMC = poids (en kg) / [ Taille (en mètre) x Taille (en mètre) ]
Le résultat en kg/m² permet de classer les patients en fonction du chiffre obtenu.
Le surpoids à partir de 25 d’IMC, l’obésité grade 1 à partir de 30, obésité grade 2 à partir de 35, obésité grade 3 à partir de 40.
Cette définition de l’obésité (IMC ≥ 30) date du 19e siècle et, bien qu’utile au niveau épidémiologique, est de plus en plus remise en question par la communauté scientifique. En effet l’IMC n’est pas le bon reflet de notre masse grasse et de sa répartition. L’obésité étant un excès de masse grasse entraînant des inconvénients pour la santé, d’autre part sachant que l’obésité androïde (abdominale) est beaucoup plus dangereuse que l’obésité gynoïde (hanche), il est logique de comprendre que notre IMC ne tient pas compte des éléments qui permettent de définir correctement l’obésité maladie.
Néanmoins, faute de mieux à l’heure actuelle, c’est à partir de l’IMC que les recommandations sont écrites.
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